Le masque générique fait mouche

18 novembre 2014

Vie syndicale

Après les bonnets rouges et autres pigeons, manifestations de mécontentements économiques et sociaux depuis deux ans, il semble que le masque générique des buralistes commence a faire mouche.

Apres l’accueil glacial des buralistes masqués de Christian Eckert lors du congrès de la profession, qui avait visiblement mis très mal a l’aise le secrétaire d’Etat et marqué les nombreux journalistes présents, le masque blanc a refait son apparition le week-end dernier en Allemagne, face à la frontière francaise.

Les buralistes se reconnaissent dans ce masque figé, symbole du générique mais aussi de la façon dont les buralistes ne sont pas considérés par le pouvoir être la ministre de la santé en particulier.

De nombreux clients m’ont parlé de ces masques blancs… et ont très vite compris leur signification… Derriere 26000 buralistes, il y a 26000 visages et autant de personnes et de familles qui ne sont pas que des millions ou des milliards derriere lesquels se cachent nos gouvernants. Il y a 26000 entrepreneurs responsables. Des hommes et des femmes qui travaillent sans compter et qui refusent, comme d’autres, d’être rabaissés à des statistiques plus ou moins manipulées par quelques Ayatollahs.

Les buralistes se reconnaissent derrière ce masque générique et continuent leurs mobilisations avec ce nouveau porte étendard. Ainsi, ce week end, une opération commando a été menée à la frontière allemande avec des buralistes génériques qui ont marqué les journalistes, mais aussi les vendeurs de cigarettes allemands et ont visiblement mis mal à l’aise les acheteurs français.

La colère des buralistes monte et s’organise derrière ces masques génériques pour que des réformes qui vont tuer une profession sans avoir fait la preuve de la moindre efficacité soient abandonnées. La France n’est pas une ile mais le carrefour des routes européennes avec des institutions qui empêchent le pays d’organiser la protection de sa fiscalité.

Car la fiscalité est le vrai sujet: la politique de santé publique française est essentiellement basée sur les prix du tabac et sur des solutions que les consommateurs contournent de plus en plus facilement. Plus d’un quart des cigarettes fumées en France ne sont pas achetées dans le réseau des masques génériques.

 

 

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