Les buralistes ne cessent de le répéter: il y a 26% du tabac consommé en France qui n’est pas issu du réseau d’approvisionnement légal domestique. Il est vrai que nous avons du mal à quantifier le tabac issu de la contrebande de celui issu de la contrefaçon. Et pour cause, pour nier l’existence de ce marché, le ministère de la Santé préfère ne pas faire une statistique officielle. Mais il est vrai que les maladies issues du tabac de contrebande ou de contrefaçon n’est pas pris en charge par le système de protection Santé national… enfin je crois…
Mais cessons de nous plaindre! Il y a bien d’autres secteurs lourdement touchés par le marché parallèle. Le dernier en date est celui de l’édition. Un livre sur deux qui traite du tabac ressemble à de la contrefaçon. Pourtant, ce n’est ni un produit de grande consommation ni un produit luxueux.
Ainsi, Marco, (nous avons changé les prénoms pour protéger l’intérêt sulfureux des protagonistes) vient de sortir un livre qui parle des dessous prétendument mafieux du monde du tabac, reprenant les mêmes arguments du livre de Mat’ sorti quelques mois plus tôt.
Il y a bien quelques différences de forme. Pour appuyer ses accusations, Marco fait parler 4 balances repenties du tabac qui préfèrent rester anonymes là ou Mat’ ne les site pas pour protéger ses sources. Mais sur le fond, l’histoire est la même…
A suivre: un nouveau livre, probablement issu du même réseau mafio-hygiéno-sociétalo-donneur-de-leçons-opportunistes-du-coup-de-pub: « L’Etat et la Mafia, accros à la manipulation ».
L’éditeur annonce de nombreuses révélations et nous promet une enquête stupéfiante, sans parti pris.
Mais attention aux achats de contrefaçons.